Le potentiel de l’emballage comme solution au gaspillage alimentaire

 

La chaîne d’approvisionnement des aliments s’apparente à une course contre la montre, où la fraîcheur se préserve à relais jusqu’à la fourchette. Ce parcours s’accompagne d’un risque de pertes lourd de conséquences pour l’environnement, comme pour les portefeuilles. Maraîchers, processeurs, transformateurs et détaillants alimentaires, restaurants, épiceries, consommateurs, planète : le gaspillage alimentaire ne fait pas de gagnant. 

 

Selon leurs propriétés, les solutions d’emballage peuvent contribuer à préserver l’intégrité des aliments jusqu’au fil d’arrivée.   

 

 

Une fonction de protection pour des aliments sains  

 

La salubrité est une préoccupation de tous les instants dans l’industrie alimentaire. Les rappels d’aliments, viandes ou autres ont des impacts sur la santé physique et financière des consommateurs et des entreprises. Éliminer les risques associés aux contaminants et bloquer les agents pathogènes dangereux contribuent à les éviter. 

Pour empêcher une dégradation prématurée, les aliments doivent être protégés des contaminants extérieurs, être dans un environnement qui leur est bénéfique et dont la température est adéquate, ainsi qu’être protégés des chocs et dommages. Ces fonctions peuvent être remplies par l'emballage alimentaire, à condition d’utiliser un contenant adapté au produit. Comment y arriver? 

 

Une barrière à l’oxygène qui donne un second souffle  

 

La technologie de l’atmosphère modifiée est l’un des moyens permettant d’augmenter le temps de conservation des aliments. Les emballages « barrières » sont notamment conçus pour empêcher l’échange d’air entre le contenant et l’extérieur. Il est possible de ralentir le vieillissement des produits alimentaires par le remplacement de l’air dans le contenant par des gaz neutres ou actifs. 

Le conditionnement en atmosphère modifiée est particulièrement efficace pour les produits riches en bactéries ou en matières grasses, comme les huiles, les viandes et les volailles. Le remplacement de l’air ambiant (qui contient de l’oxygène) par de l’azote (gaz neutre) ralentit la croissance des bactéries aérobiques et empêche les aliments de rancir en réduisant leur contact avec l’oxygène. L’ajout d’autres gaz comme le dioxyde de carbone, qui a un effet bactéricide, peut aussi s’avérer un choix judicieux pour certains produits. Certains emballages vont ainsi jusqu’à doubler la durée de conservation des protéines fraîches en permettant d’emprisonner les gaz bénéfiques dans l’emballage et en empêchant les échanges avec l’air ambiant. 


 

 


 


 

Les propriétés d’un emballage peuvent permettre d’augmenter la longévité des protéines sans avoir recours à la stérilisation ou à l’ajout d’agents de conservation artificiels. 

 


 

Contrôle de la température : un juste équilibre à préserver  

 

Chaque aliment a sa température de préservation idéale. Les écarts entre cette température et celles qu’il subit réellement influencent sa durée de vie. Par exemple, le nombre de bactéries peut aller jusqu’à doubler en vingt minutes pour certaines viandes et volailles laissées à température ambiante. La gestion optimale de la température peut aider à diminuer les pertes alimentaires par l’entremise d’un bon contrôle de la chaîne de froid.

La livraison d’aliments à domicile pose un défi particulier : préserver la fraîcheur jusqu’à la porte du consommateur dans des conditions météo parfois extrêmes. Des technologies d’isolation innovantes permettent aux boites-repas de conserver une température idéale durant des heures. 

 
Faire un choix éclairé en la matière  

 

Les matériaux utilisés pour fabriquer un emballage influencent aussi sa fonction de préservation. Différents facteurs peuvent orienter ce choix, notamment la température d’entreposage recommandée pour l’aliment, l’humidité relative du contenu et sa réponse à l’effet de la lumière. 

Le polyéthylène téréphtalate (PETE) est le plastique largement utilisé pour fabriquer les bouteilles d’eau. Ses propriétés barrière, sa rigidité et son potentiel de recyclabilité en font une matière intéressante pour l’écoconception d’emballages alimentaires


Intégrer du PETE recyclé à des barquettes alimentaires peut permettre de diminuer significativement les impacts environnementaux de l’emballage.


 



 

Les emballages de carton peuvent aussi s’avérer un bon choix pour certains aliments. Lorsque recouverts d’une solution de couchage adaptée, ils peuvent résister à l’humidité et aux fuites tout en demeurant recyclables. Ainsi traité, le carton peut être utilisé pour de nombreuses applications et remplacer d’autres matériaux plus difficilement recyclables. Bac, boite, panier, barquette : le carton prend différentes formes selon les produits qu’il transporte et les besoins des clients. 

 

Choisir méticuleusement et tester les solutions  

 

Que ce soit au Québec, au Canada ou aux États-Unis, les chiffres liés au gaspillage alimentaire sont source de réflexion. Entre autres solutions, l’emballage est un allié dans cette lutte lorsqu’il est conçu pour l’aliment qu’il transporte. 

Des tests en laboratoire peuvent aussi orienter le choix de matières et de technologies optimales. En reproduisant les conditions de l’environnement anticipé pour le produit, comme des chaleurs extrêmes, il est possible d’identifier des pistes d’amélioration jusqu’à l’obtention d’un prototype idéal. 

Experts en la matière 

 

Cascades compte sur une équipe d’experts en recherche et développement pour développer des emballages alimentaires écoresponsables et performants. Nous travaillons avec nos clients pour créer et tester des solutions innovantes qui préservent la fraicheur de leurs aliments comme l’environnement.